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En juin, j’ai réussi à faire de la montgolfière pour la première fois de ma vie dans le Périgord au-dessus de la rivière Dordogne.
C’était tout simplement magique !
Avant de prendre mon envol le jour J, aux côtés des autres passagers, l’inquiétude et l’impatience se confondaient.
Comme pour toutes nouvelles expériences, nous avons tous quelques appréhensions et beaucoup de questionnements. A-t-on le vertige en montgolfière ? Comment le ballon s’élève dans le ciel ?
Et l’atterrissage, comment se déroule-t-il ?
Je vous raconte comment j’ai vécu ce moment inoubliable.
Faire de la montgolfière, de l’appréhension et de l’excitation aussi
J’ai choisi Montgolfière du Périgord pour réaliser mon baptême de montgolfière. C’est un choix de faire de la montgolfière, car elle m’a toujours fascinée, même si j’ai beaucoup de mal à m’imaginer à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol. La nuit, qui précède le vol, je suis tenaillé entre l’angoisse et le bonheur de faire de la montgolfière.
Vais-je avoir le vertige en montgolfière ? Et bien figurez-vous que non. En montgolfière, on ne le ressent absolument pas. Le vertige peut apparaître lorsque nous sommes en hauteur les pieds au sol. En montgolfière, nous sommes installés dans la nacelle qui se déplace en même temps que le ballon. J’avoue que j’ai eu la trouille au moment du décollage. Mais l'aéronaute (c’est comme cela que l’on appelle le pilote de la montgolfière) rassure les voyageurs et ma peur s’est vite transformée en bonheur.
L’élévation dans le ciel : un moment unique
Au pied du château de Fayrac, sur la commune de Castelnaud-la-Chapelle en Périgord, nous avions rendez-vous au petit matin dès 6 h 15. Il faut être très motivé pour se rendre sur l’aire de décollage à une heure pareille. Pour celles ou ceux qui ne sont pas du matin, ils ont toujours la possibilité de faire de la montgolfière au coucher du soleil. Les vols se réalisent toujours au lever ou au coucher du soleil pour bénéficier des meilleures conditions climatiques avec une température extérieure peu élevée. C’est parti ! La montgolfière se redresse après 1 à 2 h de préparation. C’est le moment d’embarquer avec les autres passagers.
Au-dessus de nous, j’observe les brûleurs ! Impressionnants !
Puis le ballon s’élève ! Premières impressions et sensations immédiates : légèreté, liberté et silence. Je me sens bien, j’ai confiance et commence à voir défiler le paysage sous mes yeux. La rivière Dordogne et le château de Fayrac deviennent minuscules.
Déjà l’atterrissage, combien de temps je suis restée en apesanteur ?
Faire de la montgolfière, c’est lâcher prise et se laisser porter, car nous ne savons pas à l’avance où notre beau ballon va atterrir. Ce sont les vents qui contrôlent la situation. La zone d’atterrissage est approximative, mais nous sentons le professionnalisme.
C’est lorsque le chef de bord échange au talkie-walkie avec les collaborateurs de la terre ferme, que je comprends soudain que l’atterrissage approche. Je regarde ma montre.
Cela fait au plus d' une heure que je suis en apesanteur. Quelle extase, je pourrais encore rester des heures à m'émerveiller !
Mais il est grand d’attaquer la descente.
La ballon dérape doucement jusqu’au sol. Je m'exécute devant les consignes du pilote et m’accroche aux poignées.
Sans m’en rendre compte, nous sommes déjà à terre dans un champ. Comme au décollage, tout s’est passé très vite !
Merci à l’équipe de Montgolfière du Périgord pour ce beau moment de partage !